Les douleurs invisibles - Bloom #29
Évaluée sur une échelle de 1 à 10, la douleur se manifeste par un ressenti désagréable dans notre corps ou un sentiment pénible lié à une souffrance morale.
Ça tout le monde le sait. D’accord…
Mais sous prétexte que là ce n’est rien, que ce n’est pas si grave, ou bien même que tu oserais un peu trop te plaindre, certaines douleurs sont gommées d’un revers de la manche et mises sous silence.
Parce qu’elles ne sont pas marquées d’une cicatrice ou d’un bandage, qu’elles sont considérées comme futiles, exagérées ou même appuyées par un diagnostic qui accuse « l’hystérie féminine » ces souffrances sont banalisées ou totalement ignorées.
Alors, par instinct de survie, on tente de les camoufler, de les enfouir. On les tue, parce que trop douloureux d’en parler ou par peur d’être jugé.
Et pourtant !
NON ce n’est pas normal d’avoir mal pendant ou avant ses règles.
NON ce n’est pas normal d’être mise de côté une fois ménopausée.
NON ce n’est pas normal de se conforter dans des nœuds psychologiques.
NON ce n’est pas normal de penser que parce que c’est un choix de vie, il ne peut pas être douloureux.
Pour rendre visible ces douleurs invisibles, il faut d’abord les entendre, les comprendre et les reconnaitre.
Les voix se lèvent pour apprendre, d’une certaine manière, à vivre avec et tenter de les guérir, ou du moins mettre des mots dessus pour donner les ressources à ceux qui les vivent.
Ces douleurs que l’on ne voit pas, c’est le sujet que l’on aborde lors de 4 rencontres dans notre podcast Pluriel Singulier.
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